Le manque de sommeil est un danger général pour les deux sexes, hommes et femmes, car l’absence de repos ou son insuffisance contribue à développer certains troubles organiques, psychiques et physiologiques également. Mais pourrions-nous parler d’un besoin égal en sommeil chez l’homme comme la femme ?
L’Université de Duke s’est penchée sur le sujet et a mis en place une expérience pour évaluer l’importance du sommeil respectivement chez l’homme et la femme avec la volonté de mettre ces deux variables sous une approche comparative.
C’est le psychologue Michel Braus qui a lancé cette expérience suite à laquelle il a découvert que les femmes étaient plus sensibles au manque de sommeil et de repos, plus que les hommes notamment, de par leur irritabilité et leur modification rapide de l’humeur.
Une femme est donc prédisposée à la colère, à la dépression et à la nervosité au réveil plus que les hommes. Lorsque nous dormons, notre cerveau rentre dans une phase de récupération des efforts fournis durant toute la journée. Il se détache des sens à l’instant où le sujet rentre dans le sommeil profond, dit paradoxal.
Cette expérience a montré que les femmes utilisaient plus leur cerveau que les hommes, non pas parce qu’elles sont plus intelligentes ou plus actives que les hommes, mais simplement parce que la femme est tout le temps à l’affût de la moindre remarque, du moindre geste, de la moindre parole en étant attentive à son environnement immédiat.
D’autres études, notamment de l’Université Case Western Reserve, avertissent des dangers imminents du manque ou même l’absence de sommeil des fois pouvant causé des cailloux sanguins, des AVC, des crises cardiaques et l’apparition de certains troubles psychiques au niveau de l’individu qui devient accro au sommeil insuffisant.