Certains signaux permettent de comprendre que l'on a affaire à un manipulateur.
Répondez au questionnaire d'Yvane Wiart, chercheuse au laboratoire de psychologie clinique à l'université Paris Descartes, auteur de Petites Violences ordinaires. La violence psychologique en famille (Le Courrier du livre).
1. Vous sentez-vous détendu(e) et rassuré(e) en présence de votre conjoint ? Pouvez-vous être vous-même sans qu'il vous critique ou semble vous dévaloriser ?
2. Partage-t-il ses centres d'intérêt avec vous, et s'intéresse-t-il aux vôtres ?
3. Parle-t-il ouvertement et honnêtement de lui-même ?
4. Obtenez-vous le plus souvent tendresse, compréhension et soutien de sa part ?
5. Semble-t-il ne pas avoir les mêmes souvenirs des événements que vous, ni la même compréhension ?
6. Vous paraît-il régulièrement irrité ou en colère après vous ?
7. Refuse-t-il d'admettre qu'il est en colère quand c'est manifestement le cas, ou nie-t-il se réfugier dans le silence et l'absence de communication ?
8. Vous sentez-vous souvent perplexe et frustré(e) par ses réponses et ses réactions, comme si vous ne parliez pas le même langage ?
9. Vous sentez-vous souvent sur le qui-vive, dans un état d'alerte et de méfiance, en ne sachant trop quoi dire ni faire pour ne pas créer de problèmes ?
10. Vous arrive-t-il de cacher des choses banales pour éviter des réflexions désagréables ?
Si vous avez plusieurs réponses affirmatives aux questions 5 à 10, il est probable que vous soyez victime de violences psychologiques, l'arme des pervers narcissiques. Une relation saine correspond à des réponses positives aux énoncés 1 à 4, et négatives aux autres.