Tsante

La santé pour tous !

On savait déjà que : Le travail de nuit, facteur de risque du cancer du sein d’après une recherche publiée dans l’International Journal of Cancer mené entre 2005 et 2008.

 Et d’après cette nouvelle recherche, les femmes travaillant de nuit ont 19 % de risques supplémentaires d’être victimes d’un cancer…

Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention classe le travail de nuit comme un facteur de risque du cancer chez la femme et recommande examens médicaux et dépistages réguliers.

4 millions de femmes : L’analyse s’appuie sur 61 études internationales portant sur près de 4 millions de femmes vivant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Asie ayant travaillé de nuit sur le long terme. Elles présentent au total 19 % de risques supplémentaires d’être touchées par un cancer que celles ayant des horaires de travail traditionnels.

Et ces risques portent précisément sur 11 types de cancer. Dans le détail, les scientifiques ont constaté un accroissement du risque de 41 % s’agissant des cancers de la peau, 32 % pour les tumeurs du sein et 18 % des cancers digestifs.

Les infirmières seraient particulièrement touchées : Pour chaque tranche de cinq ans travaillée de nuit, le risque de cancer du sein augmenterait de 3,3 %. Parmi toutes les professions étudiées, les infirmières sont les plus touchées : un risque aggravé de 58 % pour le cancer du sein, 35 % pour celui du système digestif (estomac, œsophage, foie, pancréas, côlon rectum) et 28 % pour le poumon.

Selon les auteurs de l’étude, ces chiffres peuvent s’expliquer par la dureté du travail de nuit, mais aussi parce que ces femmes sont plus souvent soumises à des examens de dépistage. Et de conclure que le travail de nuit doit bien être considéré comme un facteur de risque du cancer chez la femme et conseille des examens plus fréquents.

Source: 20minutes

Scroll to top