L’état de notre environnement domestique influence directement notre bien-être psychologique.
Le simple fait d’accumuler des objets ou des vêtements sans les ranger pourrait révéler, au-delà d’une habitude quotidienne, des mécanismes mentaux liés à la fatigue, au stress ou à la gestion de l’organisation personnelle.
- L’encombrement dans l’environnement de vie est associé à des effets psychologiques mesurables :
- Un environnement chargé visuellement provoque une surcharge cognitive : notre cerveau doit traiter davantage de stimuli (“piles de choses”, objets non rangés), ce qui réduit la capacité d’attention et de concentration.
- Une étude a montré que chez des mères vivant dans des maisons avec beaucoup d’objets, les taux du cortisol (hormone de stress) étaient plus élevés.
- Un environnement encombré est lié à davantage de procrastination, c’est-à-dire un report des tâches ménagères ou d’organisation.
- En termes de traits de personnalité :
- Le trait de conscience/disciplined organisation (en anglais conscientiousness) est lié à des comportements comme : planification, ordre, contrôle des impulsions.
- Une étude sur la décoration et l’encombrement des chambres chez des adultes plus âgés a montré que ceux qui avaient des scores plus élevés en conscienciosité avaient tendance à avoir des espaces plus « nouveaux », « confortables » et moins encombrés.
- Donc, on peut interpréter que :
- Si quelqu’un laisse souvent des vêtements sur une chaise ou accumule des objets sans les ranger, cela peut refléter une faible activation du trait d’organisation (conscienciosité) ou bien être influencé par un état temporaire : fatigue, surcharge, manque de temps.
- Cela peut aussi être un signe de surcharge mentale ou d’absence de « contrôle perçu » sur son environnement, ce qui augmente stress et anxiété.