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Embouteillages, météo grise, stress quotidien… Certains trouvent toujours une raison de se plaindre. Contrairement aux idées reçues, l’aigreur n’est pas une question d’âge.

Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne interrogée par Le Journal des Femmes, explique les origines de ce sentiment et comment il peut s’installer dès le plus jeune âge.

 🌧️ L’aigreur, le fruit d’une insatisfaction personnelle

L’aigreur naît souvent d’un sentiment d’injustice ou d’abandon, d’une vie perçue comme insatisfaisante.

“L’aigreur naît d’une insatisfaction personnelle difficile à intégrer, que l’on projette sur les autres ou sur la société”, explique Johanna Rozenblum.

À petite dose, l’insatisfaction peut nous pousser à avancer et à nous dépasser. Mais chez les personnes chroniquement insatisfaites, rien ne suffit jamais.

Elles entrent alors dans un cercle vicieux de plaintes et de frustrations. Cette insatisfaction devient une véritable prison, empêchant de savourer les réussites ou de profiter du moment présent.

 🧩 L’environnement, un facteur clé

Contrairement aux clichés, l’amertume n’est pas liée au vieillissement. Selon Johanna Rozenblum, l’aigreur peut se manifester très tôt, souvent influencée par l’environnement familial, social ou affectif.

Certains jeunes développent rapidement cette tendance à juger, à critiquer et à se sentir constamment insatisfaits.

Avec le temps, certaines personnes parviennent à transformer cette frustration en sagesse et en recul. D’autres, au contraire, la laissent s’enraciner et se renforcer, jusqu’à devenir leur façon de voir le monde.

 🌱 Confronter les défis pour ne pas sombrer dans l’amertume

Bonne nouvelle : on n’est pas condamné à devenir aigri !

“Il n’y a aucune obligation à devenir aigri en vieillissant”, rappelle Johanna Rozenblum.

La clé réside dans l’acceptation des difficultés et la volonté de se remettre en question.

S’entourer de personnes bienveillantes et positives aide à se sentir reconnu et valorisé. Changer de regard, apprendre à lâcher prise sur ce qu’on ne contrôle pas et cultiver la gratitude peuvent transformer notre perception de la vie.

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