Tsante

La santé pour tous !

En souriant davantage, nous serions plus heureux, plus beaux, plus aimés, plus serviables et plus intelligents… Rien que ça ! Cette mimique « sociale » recèle des secrets insoupçonnés…

 La première chose que nous voyons en venant au monde est un sourire, celui des êtres qui nous ont donné le jour. Et nous apprenons vite à les imiter. Dès l'âge de 4 à 6 se-maines, les bébés esquissent des mouvements des lèvres et sourient « socialement », réagissant à leur environnement et montrant ainsi, probablement, le plaisir qu'ils ont d'interagir avec lui. Comme le remarquait déjà Virgile, « l'enfant reconnaît sa mère à son sourire », qui, à son tour, sourit à son enfant pour le rassurer.

Mais qu'est-ce que le sourire ? Le sociologue et chercheur au CNRS Michel Fize note qu'« au sens propre, le sourire, c'est ce qui est sous le rire. Bien entendu, il ne déclenche pas systématiquement le rire et possède, en soi, ses propres vertus ». Et si cette expression représentait la solution à nos petits soucis du quotidien, au mauvais temps dehors, au lait qui, ce matin, a débordé de la casserole. Les psychologues ont en effet montré que cette simple mimique améliore nos relations sociales et que recevoir ou dispenser un sourire a des effets positifs sur notre bien-être. À vrai dire, rares sont les domaines de notre vie où un sourire n'améliore pas nos sentiments, notre image sociale ou nos performances.

Plus heureux, davantage apprécié

En 1982, Chris Kleinke, de l'hôpital de vétérans Edith Nourse Rogers à Bedford, et Janice Walton, du Wellesley College près de Boston, demandent à des sujets de sourire à leur interlocuteur lors d'un entretien, puis évaluent leurs émotions par le biais de questionnaires. Le résultat est frappant : chaque participant déclare s'être senti de bonne humeur, trouve l'entretien positif et estime que le recruteur l'apprécie. Cette découverte surprenante (jusque-là, on croyait le sourire expression du bonheur, et non sa cause) change alors notre vision sur le sourire : celui-ci aurait bel et bien la capacité d'éveiller des affects positifs. Un cercle vertueux facile à enclencher, car cette expression n'est pas qu'un simple réflexe : elle peut s'entraîner et se maîtriser.

Source: cerveauetpsycho

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