Dès la naissance, les besoins d’un enfant sont énormes. Après tout, il est sans défense ! Alors, vous le nourrissez toutes les heures, restez physiquement en contact avec lui pour créer un lien affectif et émotionnel, changez sa couche, bercez, etc. Et surtout vous l’aimez ! Lorsque vous êtes dans cette phase de votre vie, vous faites bien entendu beaucoup de sacrifices. Vous travaillez beaucoup, mais ne dormez pas suffisamment.
Durant cette période, les besoins de votre bébé sont tels qu’il ne peut pas les assouvir seul. Donc il est tout à fait normal que vous soyez présente constamment pour vous assurer son bien-être. Cependant, quand l’enfant grandit, arrive à ses 3, 4 ou 10 ans, les choses doivent changer. Et je ne parle même pas de la préadolescence ou de l’adolescence. En effet, vous devez retrouver une vie saine. Ce qui signifie que vous devez dormir, manger et prendre soin de vous afin d’avoir un équilibre mental.
Une maman qui veut que son enfant de 3 ans dorme dans son lit n’est pas égoïste ! Une maman qui veut parler tranquillement au téléphone devant son enfant de 6 ans n’est pas malveillante. Et une maman qui veut s’inscrire à un cours de fitness sans son enfant de 10 ans (même s’il l’exige et pleure) n’est pas cruelle. Aimer son enfant ne signifie pas que vous n’avez pas le droit de vous aimer aussi.
Bien entendu, votre enfant est la personne la plus importante de votre vie. Mais est-ce que ça veut dire que vous n’êtes pas également importante ? Sûrement pas ! Vous avez le droit de prendre du temps pour vous. Votre bien-être est essentiel, pour vous comme pour votre enfant. En effet, si vous vous sentez reposée, détendue et bien, vous serez une meilleure mère.
De plus, vous allez apprendre à votre enfant qu’il est extrêmement important de faire de son bien-être et de son bonheur des priorités. Et à mon sens, c’est une leçon essentielle, voire vitale. Selon les situations et l’âge de l’enfant, vous allez bien évidemment devoir faire passer ses besoins avant les vôtres. Mais cela ne doit pas devenir une obligation, une constance.
Qu’est-ce qui est acceptable et qu’est-ce qui ne l’est pas ?