Tsante

La santé pour tous !

C’est une scène digne d’un film de science-fiction… et pourtant, elle est bien réelle. Gabriela de Queiroz, l'une des responsables de l'intelligence artificielle chez Microsoft for Startups, a été licenciée. Mais ce n’est pas un supérieur hiérarchique qui a pris cette décision. Non. Ce sont les algorithmes d’intelligence artificielle qu’elle a contribué à développer qui ont recommandé son départ.

 6 000 employés remerciés... par une machine

Microsoft a récemment procédé à une vague de licenciements touchant environ 6 000 employés. Jusque-là, rien d’anormal dans le monde de la tech, souvent soumis à des restructurations brutales. Mais ce qui choque, c’est le processus utilisé : une IA interne a été chargée d’analyser les performances, la productivité, et les « perspectives à long terme » des salariés pour désigner ceux à licencier.

Et parmi les noms... celui de Gabriela de Queiroz.

Ironie tragique : l’architecte exclue par son propre système

Gabriela n’est pas une employée lambda. C’est une figure de l’IA éthique, connue pour son engagement en faveur d’un développement responsable de l’intelligence artificielle. Elle a dirigé plusieurs projets destinés à rendre l’IA plus transparente et inclusive.

Et pourtant, c’est bien cette même IA, nourrie par des données et des algorithmes qu’elle a aidé à perfectionner, qui l’a déclarée « non prioritaire ».

Une décision automatisée, mais pas anodine

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Sur LinkedIn, Gabriela a exprimé sa stupéfaction et partagé ses réflexions sur cette forme d’automatisation froide du processus décisionnel.

« On m’a appris que l’intelligence artificielle devait être un outil au service de l’humain. Ce que je vis aujourd’hui, c’est une machine qui oublie l’humain. »

Des experts dénoncent une dérive où les algorithmes dictent l’avenir des carrières humaines sans tenir compte du contexte, du potentiel ou même de la dimension humaine des décisions.

Et si demain… cela devenait la norme ?

Ce cas soulève des questions cruciales :

Peut-on laisser une IA décider seule de l’avenir professionnel de milliers de personnes ?

Où fixer la limite entre efficacité algorithmique et justice sociale ?

Et surtout : qui contrôle vraiment l’IA quand elle commence à prendre des décisions aussi lourdes ?

🔴 Cette affaire est un signal d’alarme : à l’heure où l’intelligence artificielle s’infiltre dans tous les domaines, même les plus sensibles, il est urgent d’encadrer son usage avec rigueur… et humanité.

Scroll to top