Le vieillissement entraîne des changements physiologiques, sensoriels et cognitifs pouvant affecter la conduite : vision réduite, temps de réaction allongé, diminution de la mobilité et altération du jugement. Ces facteurs influencent directement la sécurité au volant.
Cependant, l’âge seul ne suffit pas à déterminer l’arrêt de la conduite : il faut évaluer les capacités individuelles.
Principaux facteurs de risque
- Vision : baisse du contraste, troubles du champ visuel.
- Fonctions cognitives : attention, jugement des distances, prise de décision.
- Mobilité et motricité : réflexes plus lents, force et coordination réduites.
- Santé et traitements : maladies chroniques, effets secondaires médicamenteux.
- Conditions de conduite : conduite de nuit, trafic dense ou météo difficile.
Quand envisager d’arrêter ?
Il est recommandé de réfléchir à l’arrêt ou à la réduction de la conduite dès l’apparition de signes tels que : collisions ou quasi-accidents, difficultés à estimer les distances, évitement des routes ou horaires difficiles, ou nouveaux problèmes médicaux (AVC, vertiges, troubles cognitifs).
En pratique :
- Dès 70 ans, le risque commence à croître.
- Entre 75 et 80 ans, la vigilance doit être renforcée.
- Au-delà de 85 ans, les statistiques montrent un risque très élevé.
La décision doit rester personnalisée, basée sur l’observation et l’évaluation des capacités plutôt que sur un âge fixe.