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Cette année, pour la première fois en Europe comme en France, le nombre de décès de femmes dus au cancer du poumon devrait dépasser ceux qui sont liés au cancer du sein.

Selon une étude épidémiologique, le cancer du poumon pourrait devenir la 1ère cause de mortalité par cancer chez les européennes en 2015.

Milan, Italie et Lausanne, Suisse --En 2015, le cancer du poumon pourrait devenir la première cause de mortalité par cancer des européennes, devant le cancer du sein, d'après une étude publiée dans Annals of Oncology. Une situation déjà observée au Royaume-Uni et en Pologne en 2013, notent les chercheurs.

Le taux de mortalité du cancer va lui continuer de diminuer insistent les chercheurs. «Avec deux exceptions notables» précise toutefois l'étude: le cancer du poumon pour les femmes et le cancer du pancréas (de diagnostic difficile) pour les deux sexes.

L'augmentation du nombre de cancers du poumon chez les femmes européennes devrait ainsi augmenter à 14,24 décès pour 100 000 contre une diminution à 14,22 décès pour 100.000 en ce qui concerne les cancers du sein.

Dans toute l'Union européenne, ce sont les Britanniques et les Polonaises qui sont les plus concernées par le cancer du poumon avec des taux respectivement de 21 et 17 pour 100.000. Les femmes au Royaueme-Uni ont commencé à fumer durant la seconde guerre mondiale alors que dans la plupart des autres pays de l'UE, les femmes ont commencé après 1968 explique l'étude.

Le cancer du pancréas suit la même tendance souligne également l'étude avec une hausse prévisible du taux de mortalité (depuis 2009 dernier chiffres connus) de 4 % pour les hommes et de 5 % pour les femmes. Le tabac, l'alcool, le diabète et l'obésité ainsi que des antécédents familiaux sont en cause, mais cela n'expliquerait que 40 % des cas, soulignent les chercheurs. Les autres causes de cette augmentation restent inconnues soulignent-ils.

Reste, comme le précise le professeur Paolo Boffetta, chercheur à l'Icahn School of medecine à l'hôpital Mount Sinai de New York, que «la diminution globale du taux de mortalité des cancers au sein de la population européenne, hommes et femmes, qui a commencé dans les années 1990 ne semble pas ralentir. Et ça, c'est la conclusion la plus favorable dans le rapport pour 2015».

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