Si vous vous trouvez dans la même pièce qu’une personne souffrant de la gastro, vous êtes condamné (ou presque) à l’attraper vous aussi, ce même si vous ne vous en approchez pas, même si vous ne la touchez pas, et même si vous ne touchez pas ses effets personnels.
Effectivement, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Laval, les virus responsables de plus de la moitié des cas de gastroentérite peuvent se propager dans l’air.
La nouvelle, rapportée par le Journal de Montréal, a de quoi inquiéter à l’approche de la saison de la gastroentérite. Certes, selon les résultats de l’étude, les virus responsables de la gastro peuvent circuler à plusieurs mètres des personnes infectées. Selon plusieurs médecins, cette découverte pourrait enfin expliquer pourquoi les éclosions de gastroentérite sont extrêmement difficiles à contenir, surtout dans des milieux fermés comme les CHLSD et les maisons de retraite.
Des résultats sans équivoque
Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe de chercheurs de l’Université Laval a visité quatre hôpitaux et quatre CHSLD durant la saison de la gastro. Comme le rapporte le Journal de Montréal, « des prélèvements d’air ont été effectués à un mètre des malades, devant l’entrée de leur chambre et au poste des infirmières ».
Les analyses ont considérablement surpris les scientifiques. Apparemment, jusqu’à 2350 particules virales ont été trouvées dans les mètres cubes d’air se trouvant à proximité des malades. Habituellement, une vingtaine suffit pour rendre un humain malade.
Source : unepommeparjour