La science aime tout calculer, même l’amour. Selon une étude américaine largement citée depuis quelques années, les couples avec un grand écart d’âge ne sont pas voués à fonctionner. À vous de croire ou pas cette vision mathématique des relations amoureuses.
Avec le temps, c’est devenu une blague. Une référence culturelle si ancrée que certains groupes d’amies l’utilisent lors de leur 25e anniversaire. Leonardo DiCaprio leur est désormais inaccessible. Elles sont bien trop vieilles pour lui. À en croire ses diverses histoires sentimentales, l’acteur de 48 ans ne se met jamais en couple avec des femmes de plus d’un quart de siècle.
Et si ces histoires ne durent pas, hypothétise la science, c’est peut-être parce que l’écart d’âge entre lui et elles est trop grand. C’est en tout cas ce que conclut une étude de 2014, encore largement relayée, notamment par The Independent. Plus précisément, les chercheur·euses de l’université Emory estiment que plus l’écart d’âge entre deux partenaires est grand, moins iels ont de chances de durer dans le temps.
95 % de risques :
En clair, après avoir étudié les couples et les relations passées de 3 000 personnes, les scientifiques ont calculé qu’un simple écart de cinq ans entre deux partenaires faisait augmenter de 18 % le risque de séparation par rapport à celles et ceux qui ont le même âge.
Un risque qui grossit jusqu’à 95 % lorsque les deux amoureux·ses ont plus de vingt ans d’écart. Si l’on veut la jouer sans risque ni aventure, et correspondre en tout point à ce que disent les statistiques, il faudrait alors toujours chercher à se mettre en couple avec une personne de notre âge, ou d’un an plus jeune ou plus âgée, maximum.
Écouter la science… ou pas :
Évidemment, nous connaissons tous·tes des couples avec des écarts d’âge plus ou moins grands qui sont parfaitement heureux, et ce depuis longtemps. Peut-être même sommes-nous dans ce genre de relations. Alors, bien sûr, être en couple avec quelqu’un du même âge permet de partager des références culturelles, le même timing voulu pour l’avenir, voire peut-être les mêmes ami·es.
Mais quand une relation est basée sur la confiance, le consentement et l’amour de l’autre, la science n’a plus grand-chose à voir là-dedans, n’est-ce pas ? S’il y a bien un endroit où nous pouvons nous permettre de la laisser parfois de côté, c’est bien celui-là.