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Dans le milieu professionnel, de nombreuses personnes hésitent à s’exprimer ouvertement, même lorsque le sujet est essentiel. Ce phénomène du non-dit est largement répandu et peut freiner la communication au sein des équipes. Plusieurs raisons expliquent cette retenue.

 Voici les sept peurs les plus fréquentes qui empêchent de prendre la parole en groupe :

🔹 1. La peur de ne pas être écouté(e)
Exprimer un besoin ou une opinion importante et ne pas être entendu peut être vécu comme une forme de rejet. Pour éviter cette souffrance, beaucoup préfèrent se taire et ne pas prendre le risque de se sentir ignoré.

🔹 2. La peur d’avoir mal interprété la situation
Parfois, on doute de sa propre perception. Et si c’était moi qui avais mal compris ? Pour ne pas se tromper ou paraître à côté de la plaque, certains choisissent d’adhérer à ce qui est dit et de suivre le groupe.

🔹 3. La peur d’avoir tort
Quand on manque de confiance en soi ou qu’on valorise trop les compétences des autres, on peut douter de ses propres idées. Le risque d’être jugé ou de passer pour incompétent pousse alors à garder le silence.

🔹 4. La peur de déranger ou de créer un conflit
Exprimer un avis contraire peut générer des tensions. Par peur du désaccord ou pour préserver une ambiance paisible, beaucoup optent pour le silence afin de ne pas contrarier leurs collègues.

🔹 5. La peur de ne pas trouver les bons mots
Quand les émotions sont fortes – colère, tristesse, frustration – certains redoutent de s’exprimer de manière confuse ou maladroite. Ils craignent que leurs mots dépassent leur pensée… ou peut-être révèlent-ils simplement une vérité intérieure qu’ils préfèrent ne pas affronter.

🔹 6. La peur des réactions
Si l’autre réagit mal, s’énerve ou se braque, comment gérer la situation ? Par peur de ne pas savoir faire face, on évite toute prise de parole qui pourrait provoquer une réaction émotionnelle forte.

🔹 7. La peur des conséquences
Exprimer une opinion différente peut entraîner une rupture de la relation, une perte de confiance, voire une répercussion professionnelle, notamment si l’interlocuteur est un supérieur hiérarchique. Ce risque perçu pousse à la prudence… et au silence.

Oser dire, c’est s’exposer, oui, mais c’est aussi une porte vers des relations plus authentiques, une meilleure compréhension mutuelle et un climat de travail plus sain. Identifier ces peurs est une première étape pour les dépasser.

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