Tsante

La santé pour tous !

À chaque nouvelle goutte de pluie, c'est le même défi. Arriver à rentrer chez soi, sans avoir le parapluie encore ouvert en passant la porte. Absurde situation que celle-ci, qui nous oblige parfois -voire souvent- à nous éclabousser sur le paillasson et faire goutter le pébroc dans toute la maison. Tout ça, pour quoi? Pour éviter de s'attirer le mauvais œil. Mais d'où vient l'obscure superstition du parapluie? Le Figaro revient sur son histoire.

Une histoire qui commence en terre de la Perfide Albion. Non content de nous avoir légué des expressions peu sympathiques telle «les Anglais ont débarqué», nos voisins outre-manche nous ont également transmis une terrible superstition, celle du parapluie dans la maison. Celle-ci commence au XVIIIe siècle.

À l'époque, les parapluies à armatures métalliques font leur apparition à Londres, note Laurence Caracalla dans son livre Aux origines des 100 superstitions qui hantent ou réjouissent notre quotidien.

Massifs, encombrants, ces pare-pluie s'apparentent davantage à des outils de tortures. D'ailleurs, leur système d'ouverture n'est pas sans causer de petits dégâts. Il était fréquent en effet qu'en ouvrant ledit parapluie, on casse des vases et l'on s'érafle la peau.

C'est ainsi que certains ont tout naturellement pensé qu'ouvrir un parapluie chez soi était le gage d'un malheur imminent. Rien à voir donc avec un obscur démon qui hanterait notre appartement! La malédiction du parapluie est liée aux petits ratés de ses premières utilisations.

Si de nos jours, le parapluie ne s'accompagne plus de pots cassés ou de peaux égratignées, il continue toutefois de nous créer quelques petits tracas. À commencer par l'endroit où le sécher en temps de grandes pluies. Ce, sans prendre le risque de détremper ou déplacer tout le mobilier de notre appartement...

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