Shakespeare a dit dans l'une de ses œuvres :
Si Dieu me donnait un fils, je ferai du ballon son jouet préféré et que je lui en achète constamment ; car le jeu du ballon lui enseigne de nombreuses leçons de vie :
- Il apprendrait à devenir grand sans poids ni arrogance, afin de pouvoir s'élever vers les sommets, à apprécier ce qui est entre ses mains à tout moment, sachant que sa perte peut être sans justification ni raison. Ainsi, il ne devrait pas s'attacher aux choses éphémères et ne s'en soucier que selon leur valeur réelle.
- Et surtout, il apprendrait à ne pas trop presser les choses qu'il aime, à ne pas s'y attacher au point de les blesser et de les étouffer, car cela conduirait à leur explosion et à leur perte définitive. L'amour réside plutôt dans le fait de donner la liberté à ceux que nous aimons.
- Il comprendrait que les compliments, les éloges mensongers et l'exagération des gens pour des intérêts personnels sont comme trop gonfler un ballon ; à la fin, il éclatera en son visage et il se blessera lui-même.
- En fin de compte, il réaliserait que nos vies sont liées par un fil ténu, semblable à un ballon attaché par un fil de soie brillant. Malgré cela, on le voit danser dans l'air, insouciant de la brièveté de sa vie, de ses circonstances et de ses possibilités.
- Oui, j'achèterai constamment des ballons pour lui, et je veillerai à en choisir de différentes couleurs, afin qu'il aime et accepte tout le monde, peu importe leur apparence et leur origine.