Si un enfant n'est pas heureux, il lui sera difficile de devenir un adulte en bonne santé et épanoui. C'est pourquoi il est très important d'être attentif aux signes que quelque chose ne va pas et de prendre les mesures appropriées pour faire face à cette situation.
Les signes qu’un enfant n’est pas heureux doivent se rechercher dans ses attitudes fréquentes et dans la perspective qu’il adopte face à des actions simples, comme manger ou dormir. Pendant l’enfance, il est beaucoup plus facile d’agir et de résoudre n’importe quel problème.
Si on le laisse prospérer, tout peut devenir plus complexe. Voici des aspects révélateurs du malheur chez un enfant.
Sautes d’humeur soudaines : Les sautes d’humeur soudaines apparaissent qu’il y a beaucoup d’émotions exacerbées chez l’enfant. La clé est dans le mot « soudain ».
Il est tout à fait normal qu’il y ait des sautes d’humeur, mais si elles apparaissent soudainement, elles révèlent une instabilité. Ces changements sont d’autant plus révélateurs que les émotions en présence sont très intenses ou très contradictoires entre elles. Par exemple, passer de l’euphorie à l’introspection extrême ou du calme à un accès de colère.
Peu d’intérêt pour le jeu ou jeux violents : Le jeu est le principal moyen d’expression des enfants. C’est leur monde et l’environnement dans lequel ils s’expriment le plus authentiquement. C’est pourquoi il est toujours important d’être attentif à leur façon de jouer, au type de jeux qui attirent leur attention et aux rôles qu’ils y assument. S’il y a un signe sans équivoque qu’un enfant n’est pas content, c’est le manque d’intérêt pour le jeu.
La chose normale et saine est qu’il aime jouer. Un autre signe inquiétant survient lorsqu’il adopte une attitude violente dans les jeux, ou qu’il est très agressif avec ceux qui jouent avec lui.
Le manque d’appétit, signe qu’un enfant n’est pas heureux : Le manque d’appétit seul ne peut pas être considéré comme un signe qu’un enfant n’est pas heureux. La raison pour laquelle cela se produit doit d’abord être analysée.
Parfois, on le laisse grignoter toute la journée et il n’a plus faim au moment des repas. Il peut aussi arriver que la mère soit très anxieuse à l’idée de s’alimenter et que l’enfant réagisse en refusant de s’alimenter. Parfois, c’est le signe d’une mauvaise relation avec la mère ou un signe de tristesse et de désintérêt. Vous devez évaluer avec soin.
A souvent des cauchemars et des angoisses nocturnes : Les cauchemars et les peurs nocturnes sont très fréquents chez les enfants. On pourrait dire que tout le monde les a vécus à un moment donné et, dans la plupart des cas, ils ne nécessitent que la compréhension et le soutien des adultes pour qu’ils ne se reproduisent pas. Si cela se produit fréquemment, cela pourrait être un signe qu’un enfant n’est pas heureux.
Cela implique que l’enfant se sent stressé pour une raison quelconque, ou a un conflit latent qui s’exprime de cette manière. Parfois, cela se produit aussi parce que le petit vit une sorte d’abandon, qu’il soit réel ou fictif.
L’enfant fait pipi au lit : L’énurésie, ou faire pipi au lit lorsque vous avez traversé la phase d’apprentissage de la propreté, est un signe très révélateur. C’est un symptôme de problèmes lorsqu’il persiste, relativement fréquemment, après l’âge de 6 ans.
Chez les jeunes enfants, cela peut être dû à un sommeil trop profond. Chez les personnes âgées, c’est un symptôme d’anxiété. Chaque fois qu’un enfant souffre d’énurésie après 6 mois sans, un professionnel doit être consulté.
Éviter les lieux de contact social, comme l’école : Bien que l’école ne soit peut-être pas l’endroit où les enfants veulent passer leur temps, cela ne devrait pas non plus leur coûter trop cher d’aller en classe. De grandes manifestations d’anxiété face à un tel événement quotidien est toujours un signe à prendre en compte. D’autre part, les raisons de cette anxiété peuvent être multiples.
Il est possible qu’à l’école il y ait quelque chose ou quelqu’un qui génère de la peur ou de l’appréhension chez l’enfant. Il peut également voir l’école comme un endroit très frustrant, où il ne reçoit que des stimuli aversifs. Dans tous les cas, pour mener à bien une intervention, il est nécessaire d’en connaître la cause et, souvent, d’avoir également la collaboration de l’école.
Quand un enfant n’est pas heureux, il aura des difficultés à vivre pleinement son enfance. Ceci, à son tour, entraînera des difficultés à l’adolescence et à l’âge adulte. Par conséquent, il est essentiel de ne pas ignorer les signes et de résoudre certains problèmes à temps.