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La santé pour tous !

Tags: Psycho  

On ne sait jamais vraiment ce que c'est de se préoccuper d'une autre personne tant qu'on n'a pas eu la chance d'être le parent d'un enfant. En effet, même si on s'est toujours préoccupé de ceux et celles qui nous entourent depuis notre tendre enfance, le sentiment qui nous habite au moment de tenir son propre enfant dans ses bras pour la toute première fois est d'une intensité impossible à décrire. Or, voilà qu'une récente étude a démontré que ce sentiment puissant ne perdait pas en intensité au fil des années.

 L'étude en question a été menée par Amber J. Seidel de la Pennsylvania State University et celle-ci confirme ce que bien des parents savaient déjà depuis très longtemps: les parents ne cessent jamais de se préoccuper pour leurs enfants, et ce, même quand ils sont rendus à l'âge adulte.

Plus étonnant encore, l'étude a même démontré que la plupart des parents continuaient à manquer de sommeil en raison de leurs inquiétudes pour leurs enfants, mais quand ceux-ci avaient l'âge de voler de leurs propres ailes. Afin de bien mener son étude, Seidel avait sélectionné 186 couples hétérosexuels dont les enfants étaient maintenant à l'âge adulte.

Tout d'abord, les parents ont dû estimer sur une échelle de 1 à 8 à quel point il venait encore en aide à leurs enfants. Par aide, on comprenait les dons d'argent, le support émotionnel ou même les discussions au téléphone. Les parents dont l'implication était quotidienne devaient inscrire 1 tandis que les parents dont l'assistance était plus rare devaient sélectionner une réponse s'approchant du 8.

Les parents avaient aussi à évaluer leur niveau de stress quant à leurs enfants et pour ce faire, ils devaient choisir sur une échelle de 1 à 5, 1 indiquant qu'ils ne ressentaient aucun stress et 5 afin de situer leur niveau de stress au maximum.

En troisième lieu, les parents qui ont participé à l'étude devaient évaluer le nombre d'heures de sommeil dont il profitait chaque nuit. Du côté des mamans, on a obtenu une moyenne de 6,66 heures tandis que chez les papas, on se situait à une moyenne de 6,69 heures.

La raison pour laquelle Seidel a tenu à obtenir ces informations des parents qui participaient à l'étude était de voir si elle pouvait établir un modèle entre toutes ces données. Au grand bonheur de la chercheuse, il se trouve justement que les résultats ont obtenu ont démontré sans l'ombre d'un doute qu'en effet, les parents continuaient à se préoccuper pour leurs enfants et à se priver de sommeil, même quand lesdits enfants avaient dépassé l'âge adulte.

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