Cet homme a trouvé la bonne astuce. Après avoir heurté sa voiture sur un ralentisseur, il a réussi à prouver que celui-ci n'était pas aux normes.
Une Ferrari et un dos d'âne, en général ça ne fait pas bon ménage. Et c'est bien sûr le cas ici. En franchissant ce ralentisseur installé à Roquebrune-sur-Argens, une commune du Var, la sportive italienne, dont la garde au sol n'excède pas l'épaisseur d'une sole meunière, vient heurter le béton. La peinture rouge est arrachée ; le spoiler avant, légèrement endommagé, rapport Nice Matin .
Le propriétaire, un habitant de Roquebrune-sur-Argens, est évidemment rouge de colère. Il va alors avoir l'astucieuse idée de se renseigner sur les normes qui régissent ces dos d'ânes artificiels . Et fait constaté par huissier que celui-ci n'a pas les dimensions légales. La mairie a bien demandé une contre-expertise, mais a perdu. L'ouvrage était légèrement trop haut, un petit centimètre.
Et du coup, cerise sur le ralentisseur, le propriétaire de la Ferrari va être indemnisé : 2.000 euros de réparation de carrosserie et remboursement des frais d'huissier. Belle victoire du cheval cabré sur un dos d'âne. De peur que les pilotes de Porsche, Maserati, Lamborghini se manifestent, la mairie va faire expertiser tous les autres ralentisseurs.