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La santé pour tous !

Peu d'études répondent à la question. Des crashs grandeur nature ont été organisés avec des mannequins et s'ils donnent des pistes, il n'existe pas de place idéale.

 C'est une question que la plupart des personnes qui prennent l'avion se sont au moins une fois posée. Malheureusement, ni le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile) ni l'AESA (Agence européenne de la sécurité aérienne) ne disposent de statistiques au sujet des places les plus sûres dans la cabine d'un avion.

Toutefois, si l'on s'intéresse aux accidents les plus fréquents, où l'avant de l'avion heurte le sol ou un obstacle, les sièges situés à l'arrière semblent les moins vulnérables.

L'avant est alors la partie de l'avion qui subit la plus grande force d'écrasement. L'accident du vol 123 de Japan Airlines, en 1985, l'un des plus meurtriers de l'histoire, en est un parfait exemple. Sur les 524 passagers du Boeing 747, les quatre seuls survivants étaient assis côte à côte, à l'arrière.

Les places avant particulièrement vulnérables

C'est également le constat d'un impressionnant crash test mené en 2012. L'atterrissage très violent d'un Boeing 727 a été organisé dans le désert mexicain. L'appareil a été téléguidé après le saut en parachute de l'équipage.

Des mannequins couverts de capteurs étaient disposés à des endroits stratégiques de l'avion, tandis que des caméras, situées à l'intérieur et à l'extérieur du Boeing, capturaient des images inédites.

Au moment où le train d'atterrissage avant frappe le sol, le cockpit s'arrache du fuselage.

Bilan : les passagers positionnés à l'avant sont les plus sévèrement touchés, ceux assis au plus près des ailes subissent des blessures graves et ceux de la section arrière s'en sortent quasi indemnes.

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