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Il faut bien l’admettre : à force de lire des textes en anglais sur la Toile, on en perd parfois son latin. Et puis, à vrai dire, le mot « connexion » a toujours été trompeur. Pourtant, il s’écrit bel et bien avec un « x ». Retour sur une orthographie peu orthodoxe.

 Le mot qui sort du lot : Quand on éjecte, c’est une éjection. Quand on inspecte, c’est une inspection. Quand on infecte, c’est une infection. Alors, quand on connecte, c’est une connection ? Eh bien, non. Pour écrire « connexion » avec correction, il faudra faire usage d’un « x ». Un mot mutant, comme les X-Men ? Voilà un bon moyen de s’en souvenir, mais plus sérieusement, d’où vient cette orthographe barbare ? Du latin, bien sûr.

Du latin à l’anglais américain : Selon le CNRTL, « connexion » vient de « connexio », lui-même dérivé de « conectere » (nouer, enchaîner, associer). Un autre mot français a d’ailleurs conservé ce « x » : c’est l’adjectif « connexe ». Pourquoi, alors, l’anglais a-t-il opté pour « connection » ? Eh bien, figurez-vous que les Britanniques n’y sont pour rien : ce sont les Américains qui ont adopté (et imposé) cette graphie. En bon anglais british, le mot s’écrit toujours comme en français.

Le truc pour s’en souvenir : Pour ne plus faire l’erreur, vous pouvez invoquer les X-Men comme suggéré ci-dessus. Mais si vous n’y connaissez rien aux super-héros, il existe un autre moyen mnémotechnique pour ne plus tomber dans le piège : dites-vous que quand vous éprouvez de l’attirance pour quelqu’un, c’est qu’il y a une bonne connexion… et que ce mot, du coup, est « classé X ».

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