Tsante

La santé pour tous !

Il y a des films qui marquent, qui ne laissent pas indifférent. Il y a des films qui vous donnent plus que du divertissement, qui touchent votre âme. Ils sont certes peu nombreux, mais heureusement, de temps en temps, nous avons la chance de pouvoir en admirer un. La Ligne verte (1999) fait partie de ceux-là.

Avec la haine toujours présente, dans un contexte où les gens manient des armes, tuent et abusent du pouvoir, John Coffey est une sorte de miracle, une force puissante de la nature dont le carburant est l’amour, qui s’exprime de différentes manières, comme par la jouissance des petites choses.

Si cet être surnaturel apparaissait dans notre vie, nous aurions presque l’obligation d’en prendre soin et de nous assurer qu’il fasse le bien partout où il va, pour que le monde soit un peu meilleur.

Cependant, dans le film, c’est tout le contraire qui se produit. Dans le film, en raison d’une série d’événements liés les uns aux autres, John ne finit pas bien du tout. Il est exécuté sur la chaise électrique et, à un certain moment, il exprime lui-même que c’est son souhait.

Dans un monde insensible, sa sensibilité exacerbée lui cause plus de douleur qu’il ne peut apparemment le supporter. Dans la vraie vie, le monde dans lequel nous vivons n’est pas très différent de celui qui nous est présenté dans La Ligne verte. Et si John apparaissait dans nos vies, il est à craindre qu’il finisse dans la même situation.

Parfois, nous rencontrons des gens qui font du bien, des gens qui, sans savoir pourquoi, font le bien partout où ils vont. Et souvent, les êtres humains ne donnent pas à ces personnes le traitement qu’elles méritent. Après tout, dans un monde désensibilisé, toute manifestation de sensibilité est une révolution.

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