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Lorsqu’un proche décède, la banque applique des règles précises pour sécuriser ses comptes et organiser la succession. Voici l’essentiel à connaître.

1- Blocage des comptes individuels

Dès que la banque est informée du décès, les comptes ouverts au seul nom du défunt sont bloqués :

  • plus de retraits ni dépôts ;
  • toutes les procurations cessent immédiatement ;
  • les opérations engagées avant le décès peuvent être exécutées.

Ce blocage protège les avoirs en attendant la succession.

2- Paiement des obsèques et dépenses urgentes

Une dérogation existe : la banque peut prélever sur le compte du défunt pour rembourser les frais d’obsèques, sur présentation de la facture acquittée, dans la limite de 5 910 € en 2025.

Elle peut aussi, dans certains cas, régler des dépenses urgentes (impôts, soins, factures médicales…).

3- Fermer un compte sans passer par un notaire

Si la succession est simple :

  • le total des avoirs bancaires est inférieur à 5 910 € ;
  • aucun bien immobilier n’est présent dans la succession ;

Les héritiers peuvent demander la clôture et le versement des fonds en fournissant une attestation d’héritiers signée par tous ou un acte de notoriété.

4- Les frais bancaires liés à la succession

Les banques peuvent facturer des frais de succession (traitement du dossier, transferts, correspondances).

Ces frais sont désormais encadrés en 2025, mais restent variables selon les établissements.

5- Effet du décès sur une procuration

La procuration cesse automatiquement au décès. Le mandataire ne peut plus réaliser aucune opération.

6- Le compte joint

Le co-titulaire survivant peut généralement continuer à utiliser le compte, sauf clause contraire ou opposition des héritiers.

La part du défunt (souvent présumée à 50 %) intègre la succession.

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